Ils ont été exactement 4792 joueurs de ukulele officiellement enregistrés, réunis à Papeete, le 11 Avril 2015 sur la Place Toa’ta, à jouer à l’unisson, les accords de la chanson Bora Bora, pendant plus de 5 minutes.
Le record du monde (homologué par le Guinness book record) jusqu’à lors détenu par les Anglais avec 2370 joueurs a littéralement été pulvérisé par les Polynésiens qui ont massivement répondu présents lors de ce 1er Festival de ukulele. En effet, au-delà des 4792 joueurs enregistrés, ils étaient encore plus nombreux réunis (environ 3000) autour de la place pour participer à l’événement. Le succès a été total, un rassemblement culturel magique, autour d’une passion commune qui fait partie intégrante de la vie polynésienne : La musique. C’était une explosion de couleurs, un magnifique défilé de couronnes de fleurs, de chapeaux tressés traditionnels, de pareo et surtout de bonne humeur qui accompagnaient les ukulele. Une occasion unique de rendre hommage à la culture locale en dévoilant au monde entier un aperçu de toute sa richesse. La performance a d’ailleurs été relevée par la presse internationale, avec notamment des articles dans Libération, Le Figaro, FranceTV ou la BBC…
Une fois la certitude acquise que toutes les conditions avaient bien été réunies pour valider le record, ils ont pu se rattraper en entonnant de plus belle la célèbre chanson « Porinetia » qui clôtura la journée.
1 semaine plus tard, les Etats-Unis tentaient de battre le tout nouveau record mais ont échoué avec seulement un millier de joueurs réunis. Le ministre de la culture de Polynésie avait prévenu que s’ils battaient le record, la Polynésie répondrait en rassemblant 10 000 joueurs prochainement.
Cet engouement autour du Festival du ukulele avait commencé déjà plusieurs semaines avant le rassemblement, de nombreux cours de ukulele ont été dispensés gratuitement, des groupes de personnes se sont naturellement formés dans les quartiers, un tutoriel online avait même était mis à disposition pour apprendre les quelques accords à jouer le jour J. Un peu partout à Tahiti, on retrouvait au fil des rues, des jeunes et des moins jeunes qui répétaient ensemble, c’est ce bel esprit de rassemblement que toute la Polynésie retiendra et qui restera dans les mémoires, certainement bien au-delà des chiffres de la performance.