Bobby HOLCOMB

Bobby Holcomb est né en 1947 à Hawaii où il se passionne très tôt pour les légendes polynésiennes ainsi que la musique, la danse et la peinture. Après avoir parcourut le monde et fait de nombreuses rencontres enrichissantes, avec Dali et Franck Zappa notamment, il arrive à Tahiti en 1976.

Il s’installe rapidement à Huahine où il se fond dans la population locale, adopte ses coutumes et apprend sa langue. Pour toute une génération, Bobby Holcomb devient tout simplement Bobby : un artiste aux multiples talents qui n’aura cesse de défendre la culture polynésienne. Ses chansons engagées, pour le respect de l’environnement notamment, auront marqué son époque et ses peintures naïves et colorées restent aujourd’hui encore l’un des seuls travaux d’illustration des légendes locales.

Ses efforts d’intégration et sa contribution au monde artistique et intellectuel polynésien sont finalement récompensés lorsqu’il obtient en 1990 le titre d’Homme de l’Année. Sa mort, des suites d’un cancer en 1991, laisse toute une génération orpheline et le monde de la chanson en mal d’inspiration.

GOTZ

Né en France en 1964, GOTZ est un artiste autodidacte touche-à-tout : illustration de BD, modelage, sculpture, création d’accessoires et de décors pour le théâtre ou des groupes de musique…

Passionné d’art primitif et en quête d’une culture plus authentique, GOTZ quitte la France en 1991 pour découvrir la Polynésie française où il s’imprègne de la culture ma’ohi. C’est à Moorea qu’il choisit d’installer son atelier où il partage son temps entre l’illustration de livres et de jeux pour l’édition, la réalisation de dessins humoristiques pour la presse écrite et la publication d’un ouvrage sur sa nouvelle passion, le tatouage. Son travail de peinture est en effet très inspiré par ces motifs traditionnels et emprunt d’une certaine spiritualité.

 

GOTZ expose en permanence à la Galerie Winkler, 17 rue Jeanne d’Arc, Papeete. Pour plus d’informations sur GOTZ : www.gotz.pf

Christian DELOFFRE

Christian Deloffre est né en 1950 à Paris où il entre à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts, dans l’atelier de sculpture métallique de Bernard Perrin notamment. Pourtant, sa sensibilité artistique l’amène à préférer les techniques plus douces que sont le lavis et l’aquarelle.

 

En 1980, il s’installe à Tahiti où il participe à une dizaine d’expositions. Son style est emprunt de réalisme et le nu et la chevelure des polynésiennes sont ses thèmes favoris.